RETROSPECTIVE 2022 DE CE BLOG

Tout est dans le titre

LES PROFS ET LES HANDICAPÉS

Régulièrement, depuis mes débuts sur Twitter, un débat sans fin anime soudain le réseau du démon, affrontant deux camps : les méchants profs validistes VS les handicapés. Bien entendu, ce débat ne mène jamais à aucune conclusion pertinente, s’essouffle tranquillement ou est remplacé par un drama plus croustillant. J’ai décidé d’ajouter mon grain de sel au merdier, car pourquoi pas. Après tout, je connais un peu les réalités des deux camps.

CAUCHEMAR MONTAGNARD. ÉPISODE 3 (FINAL)

Cet article est la suite de mes péripéties lors d’un voyage fait à l’improviste. L’épisode 1 est ici. L’épisode 2 est là. Le premier truc que je remarquai, c’est que l’endroit était… restreint. Il y avait une grande maison (habitée par des gens), un hangar vaguement aménagé avec des canapés, puis une dépendance en face de la maison, qui devait servir de cuisine. Des tables étaient installées devant le hangar, avec… les fameuses bassines d’eau.

CAUCHEMAR MONTAGNARD. ÉPISODE 2

Cet article est la suite de mes péripéties lors d’un voyage fait à l’improviste. L’épisode 1 est ici. J’entrai dans la cuisine, reposée et annonçant à la cantonade que j’avais fait un rêve érotique formidable, ce qui me valut d’être traitée de traînée par Z. À table, se trouvait Machine. Machine, si tu me lis, sache que je ne me souviens plus de ton prénom, ce qui est peut-être une bonne chose, vu le contenu qui va suivre.

CAUCHEMAR MONTAGNARD. ÉPISODE 1

Parfois, j’oublie à quel point je suis limitée dans certains domaines, mais je me lance comme une tête brûlée dans des expériences qui se finissent, inévitablement, mal. Quand mon ami M. m’a invitée à un séjour autour de la Pédagogie Féministe, dans les montagnes du Sud, j’ai tout de suite accepté, sans me douter une seconde des défis qu’allait présenter ce type d’environnement. Je venais de terminer mon année de stage en tant que professeure, j’avais appris deux-trois trucs pas bêtes mais, pour le reste, je manquais d’échanges un peu plus intéressants autour de ma pratique.

LE MONSTRE ET LE CHINCHILLA

Samedi dernier, j’ai appris à mon frère qu’un jour, notre père avait décapité un chinchilla. Je n’avais pas l’intention de faire de grandes révélations, la phrase est sortie de ma bouche avant que je me rappelle qu’il n’était pas au courant. Que finalement, j’étais à peu près la seule à connaître ses faits et gestes plutôt monstrueux, à l’avoir cerné aussi loin que ma mémoire peut aller. Quand je me suis penchée sur le trouble de la personnalité antisociale, j’y ai reconnu mon père dans toute sa splendeur.

NEURANATOMIE #5

Bienvenue dans cette rubrique mensuelle (bimensuelle ? Je ne sais plus) où l’on va chatouiller vos neurones. Le schéma (un fait énoncé sans pincettes) Vous placer entre un chat et sa volonté est voué à l’échec. Si le chat a décidé de mener une guerre acharnée contre une plante, depuis ses débuts de jeune pousse dans un verre d’eau, il le fera. Bien sûr, vous pouvez mener la guerre à votre chat à votre tour.

INFLUENCEUSE AUTISME

À cause des conneries que j’écris ici, de temps en temps, les chefs de projets d’une énième start-up du handicap viennent s’échouer dans ma boîte mail pour m’inviter à une présentation de leur babiole, voire à la tester, afin que je leur donne mon « avis » et que j’en « parle » à mes lecteurs et lectrices. En tout bien tout honneur, bien sûr. Sentant le vent de prospérité financière caresser mon doux visage –que je tournerai vers le monde, je le sens, telle la Kim Kardashian de l’autisme– j’adresse ce billet à qui de droit.

LES FAUSSAIRES DU HANDICAP

Il y a environ cinq ans, j’ai découvert que quelqu’un simulait son handicap. Du moins, en partie. J’ai raconté l’histoire, avec humour, sur mon ancien compte Twitter, mais je me souviens très bien de l’émotion qui m’a envahie au moment précis où j’ai compris la supercherie de cette personne : une rage paralysante. Cette personne avait un comportement incroyablement sans-gêne à mon égard, et le fait que je me sente incapable de poser mes limites, sous peine de la voir partir en « crise traumatique d’épilepsie » à la moindre contrariété, aurait dû me mettre la puce à l’oreille.

"LAISSEZ-MOI DANSER"

Chante Dalida (ainsi mes amis homosexuels sur le dance floor, sous acide, à quatre heures du matin). Et oui, j’utilise le présent de l’indicatif et non l’imparfait, car Dalida ne mourra jamais. C’est le refrain que je chante quand mes amis se moquent du fait que j’aime toujours réaménager mon appart, signalant que cette manie s’est étendue à la gestion de mes (bien trop nombreux) sites internet. Car oui, laissez-moi danser parmi les multiples thèmes Wordpress, bordel.